La Grèce prévoit d'installer 8 000 bornes de recharge pour véhicules électriques

À l'image de nombreux pays, la Grèce a attribué une enveloppe initiale de 40 millions d'euros afin de définir un programme pour un avenir durable, appelé « Grèce 2.0 ». Il englobe des investissements importants dans des domaines comme l'amélioration de l'efficacité énergétique des logements, le stockage d'énergie et l'interconnexion électrique des îles. L'un des points clés porte sur la promotion de l'e-mobilité via un cadre moderne. Grâce à ce financement subventionné, un réseau de près de 8 000 bornes de recharge pour véhicules électriques accessibles au public doivent être installées.

Ces bornes seront initialement situées dans des zones sujettes aux embouteillages, comme les villes et leur périphérie, et dans des lieux nationaux d'intérêt comme le long des autoroutes, où les trajets sont plus longs, ainsi que dans les grands parkings, les aéroports et les ports.

Ces programmes gouvernementaux prennent du temps, et le pays souhaite aborder ce projet de manière méthodique en l'intégrant au réseau durable. Les travaux de planification, qui doivent débuter d'ici le quatrième trimestre 2022, seront transmis au ministère grec de l'environnement et de l'énergie. C'est là que les points les plus importants seront abordés, notamment les échéances, la mise en œuvre et la sélection des bornes de recharge, ainsi que le réseau de charge et la connectivité du réseau. La phase initiale devrait recevoir le feu vert d'ici le quatrième trimestre 2023, et la livraison est prévue dans les 12 mois à compter de la confirmation.

Une autre partie de « Grèce 2.0 » concerne l'électrification d'un réseau de taxi existant, impliquant le retrait et le remplacement de 2 000 anciens taxis par des véhicules électriques équivalents. Cette opération est également prévue pour le quatrième trimestre 2024, date de fin d'installation des bornes de recharge. Les transports en commun font également partie de l'équation : l'électrification des bus est également examinée, comme chez d'autres pays européens. Les essais ont débuté en début d'année et les investissements initiaux devraient permettre de déployer entre 200 et 220 véhicules dans la ville d'Athènes. Une agence chargée du transport électrique devrait être créée afin d'assurer un niveau de planification et de coordination adéquat, pour respecter les objectifs et les échéanciers. Plusieurs acteurs de la recherche et du développement, de l'énergie, du transport, des autorités nationales, régionales et locales, et du secteur privé vont collaborer pour mener à bien ce programme.

Les plans d'infrastructure futurs ne s'arrêtent pas là : des investissements dans le développement de projets d'électrification innovants sont également prévus dans « Grèce 2.0 ». Ces projets prennent en compte la recherche et le développement de produits et de services pour favoriser l'avancement de l'e-mobilité, notamment le recyclage des batteries de voitures électriques, la conception des véhicules électriques et l'innovation liée aux bornes de recharge. De nombreux pays devraient s'inspirer de ce projet.